Falcon 2000 MSA : le premier appareil conçu dévoilé par Dassault

 
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En 2015, le Japon a émis un appel d’offres pour la construction d’avions destinés à la surveillance maritime. Après réception des dossiers, il a retenu la proposition de Dassault Aviation qui était axée sur la Falcon 2000. Sitôt le contrat signé, les Garde-côtes ont commandé deux unités puis trois autres dans une seconde commande. A l’occasion du salon NBAA-BACE à Orlando, le constructeur a dévoilé le premier appareil de la série Falcon 2000 MSA.

Le Falcon 2000 MSA : une version spécialisée du Falcon 2000 MRA

Falcon 2000

Le Falcon 2000 MSA est spécialement conçu pour les Garde-côtes Japonais. Bien qu’il ne soit pas dans les habitudes du constructeur de dévoiler ainsi au grand public un projet spécialisé, il a reçu l’autorisation du Japon pour le faire d’où cette exposition.

L’appareil, inspiré du Falcon 2000 MRA pour Mutli-Rôle Aircraft a adopté le sigle MSA pour Maritime Surveillance Aircraft. Alors que la version MRA est destinée à plusieurs rôles (surveillance, guerre électronique, reconnaissance, …), la version MSA est spécialement réservée à la surveillance en mer.

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Les caractéristiques du Falcon 2000 MSA

Le Falcon 2000 MSA affiche les caractéristiques suivantes :

  • Un système de mission conçu par L3 Comunications
  • Un Searchmaster conçu par Thales
  • Une boule optronique rétractable
  • Des hublots assez larges pour permettre une bonne observation
  • Un dispositif de largage de moyens de sauvetage indispensable lors des missions SAR ou Search and Rescue
  • Une cabine d’une capacité de quatre personnes

Le premier appareil de la série qui a été récemment dévoilé au public a été conçu dans l’usine Dassault de Mérignac qu’il a quitté en 2016 pour être transféré au Texas. C’est là qu’il s’est vu doter des deux systèmes en tête de la liste ci-dessus.

Selon le planning établi, le premier Falcon 2000 MSA devrait entrer en service durant le premier semestre de l’année 2019. Les Garde-côtes nippons doivent de ce fait, patienter encore un peu le temps que les essais en vol soient réussis et que l’appareil obtienne sa certification. Rappelons que, depuis les années 90, ces derniers opèrent déjà deux Falcon 900 dans leur flotte, toujours pour la surveillance maritime. Une mission devenue primordiale pour le Japon chez qui on enregistre depuis quelques années des tensions au niveau de ses frontières maritimes.

Le Japon n’est pas le seul en cause, car à travers le monde, les besoins en matière de SURMAR se développent dans presque tous les pays, principalement les puissances mondiales.

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