Le Pilote à l’Edelweiss:tome1

 
Bande dessinée
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Le Pilote à l’Edelweiss, une nouvelle BD

Yann et Romain Hugault continuent leur aventure littéraire dans le monde de l’aviation. Tout en voulant se démarquer des anciennes histoires des avions, Romain a parlé du fait que “tous les héros peuvent avoir des côtés sombres. Nous avions envie avec Yann de raconter la vie de l’époque de façon réaliste”.

Le Pilote d’Edelweiss

Le-Pilote-d'Edelweiss

 

Les premières pages du nouveau BD Le Pilote à l’Edelweiss commencent par des batailles entre les allemands et les français.

En effet, les évènements se déroulent en 1917 sur le front Ouest dans
l’enfer boueux des tranchées. Un duel impitoyable se livre entre deux
pilotes Henri Castillac, un pilote  de l’escadrille des Cygognes et un
as teuton dont l’appareil est doté d’un Edelweiss géant. Soudainement,
le Français arrête le combat…Que s’est-il passé sur le pont d’Alma en
janvier 1910 ?

Ce nouveau récit nous emmène dans un monde plein de questions sans
réponse. “Comme dans tout premier tome, il y a plus de questions que de
réponses”
affirme Romain. Un premier tome rempli par des flash blacks.
Des scènes de batailles qui présentent le meilleur chez le dessinateur.
“Nous voulons décrire une époque, avec ses as qui peuvent mourir demain
mais aussi le Paris des nuits chaudes et de l’absinthe”
précise Romain.

A découvrir !

 

Category: Bande dessinée

Comments (2)

  1. Léo dit :

    Cela à l’air intéressant vraiment!

  2. philippe bouillon dit :

    Le pilote à l’Edelweiss
    Le dessin est époustouflant , précis, (hyper)réaliste (rendu des revétements toilés, aérofreins du Sopwith Struter…). Le scénario est plus élaboré (mystérieux ? ) que celui de la série précédente : vivement la suite !
    Les anecdotes authentiques émaillent le récit : suicide du plote abattu qui ne peut bénéficier de parachute, dépôt d’agent derrière les lignes, vénération pour des as souvent imbuvables, récupération de trophées d’avions abattus…
    Malheureusement quelques anachronismes sont à relever !
    Trois faits corroborent le cadre temporel de l’histoire : 1917.
    Le char Schneider CA1 a connu ses premiers combats le 16 avril 1917 à Berry-au-Bac (chemin des Dames). L’Abatros DV fut livré aux unités en mai 1917 et entra en action en juillet. Le Bréguet 14 date du début 1917. Ces observations permettent de situer le début du récit à la fin de l’été 1917.
    Or, à ce moment, l’ecadrille des Cigognes n’utilisait plus les Nieuport 17, moins performants. Elle avait reçu ses premiers Spad VII dès septembre 1916 et, en avril 1917, la conversion sur cet appareil était complète, donc avant le temps du récit. Notons que son nom N3 ne fut changé en SPA3 qu’en octobre 1917 !
    Un autre téléscopage temporel, encore plus évident, concerne le bombardement de Pais par le canon de marine « Lange Frederick », nommé erronément « Grosse Bertha » par les Parisiens.Les tirs, d’une distance de 120km, se sont déroulés entre le 23 mars et le 9 août 1918, et non en 1917. 😀

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