Guyane : la fusée Soyouz lancement réussi

 
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Lancement de la deuxième fusée russe Soyouz en Guyane

Une seconde mission de la fusée russe Soyouz a été effectuée avec succès en Guyane.

Lors de la nuit qui sépare le vendredi et samedi dernier, la mission a réussit à mettre sur orbite 6 nouveaux satellites à missions militaires, construits par Astrium, dont le premier des deux satellites Pléiades et le premier satellite chilien.

En fait, la mission de la fusée, qui a été lancée à 23h03 heure local soit 3h03 à Paris depuis le pas de tir de Sinnamary, une commune de la Guyane près de Kourou, avait duré 3heures 26 minutes.

Lancement de la fusée russe Soyouz

Lancement de la fusée russe Soyouz

Jean-Yves Le Gall, le PDG d’Arianespace a dit à l’AFP qu’il est « très satisfait de ce succès de plus d’Arianespace. Ce qui est remarquable, c’est qu’il s’agit du deuxième succès de Soyouz en Guyane en moins de deux mois avec une mission particulièrement complexe », il a notamment ajouté que « Le carnet de commandes n’a jamais été aussi plein puisqu’il
dépasse 4 milliards et demi d’euros en 2011, c’est un nouveau record ».

En effet, le 21 octobre dernier, Soyouz avait mis en orbite depuis la Guyane française les deux premiers satellites de Galileo. Il s’agit d’un nouveau projet européen qui vise à rivaliser le GPS américain.

Dans cette mission, Pléiades 1, ce satellite qui pèse moins d’une tonne, qui a été mis en orbite par le lanceur russe.

C’est l’un des deux satellites Pléiades, qui devront permettre l’imagerie optique en couleur et en trois dimensions et seront utilisé pour la défense ainsi que l’industrie. Le deuxième Pléiade  devrait être mis en orbite d’ici une quinzaine de mois.


La Direction générale de l’armement
(DGA) a annoncé que ces deux satellites augmenteront les capacités de surveillance de la Terre, notamment au service de la défense française.

Cette mission comportait la séparation simultanée de quatre microsatellites de 135 kg chacun qui auront le rôle d’écoutes électroniques pour la défense française, 59 minutes après le décollage.
Ce sont en fait des démonstrateurs qui seront utilisés jusqu’à la fabrication d’un prototype, un système de détection des radars adverses à partir de leurs émissions radioélectriques, qui sera mis en place d’ici 2020.

La mission est achevé par la mise en orbite du Sistema Satelital para Observacion de la Tierra (SSOT), c’est un microsatellite d’observation de la terre de haute résolution qui sera utilisé par l’armée de l’air chilienne. Sa séparation de la fusée russe a eu lieu comme prévu 3 heures 26 minutes après le décollage c’est-à-dire à 2h29 heure du Chili et de Guyane équivaut à 6h29 à Paris.

 

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Comments (1)

  1. Hélène dit :

    Un projet qui rivalise le GPS?? En quoi cela s’agit??

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