Vers un futur accord franco-bolivien pour des ventes d’Airbus
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Lors de sa dernière visite à Paris afin de rencontrer François Hollande, le président bolivien Evo Morales a évoqué « d’éventuels transferts de technologies au meilleur prix », selon ses mots, et se disant intéressé par l’acquisition d’appareils Airbus.
La réunion des deux présidents, qui évoquaient divers sujets diplomatiques, économiques et politiques, a été résumé par ces quelques mots, formule lapidaire qui signifie tout simplement que la France vendra des avions à la Bolivie.
Surtout que Monsieur Morales s’est rendu à Toulouse, siège de fabrication de la firme aéronautique et s’est intéressé de près aux avions et aux hélicoptères, affirmant sans nul doute sa volonté d’acquérir ces engins.
Afin d’argumenter en sa faveur, le président bolivien nous a donné une excellente preuve qu’il était un très bon client, en vantant la qualité de nos hélicoptères, en particulier leur performance de vol en altitude ainsi que leur capacité d’embarquement pour du transport de masse de troupes.
Il a également déclaré que nos hélicoptères leur seraient utiles afin de lutter contre le narcotrafic en repérant les champs de coca plantés dans des zones atteignables uniquement par des moyens aériens.
Mais la Bolivie ne s’intéresse pas uniquement qu’à notre technologie aéronautique, mais aussi à notre technologie géothermique et technique.
En effet, le président Morales s’est intéressé à la technologie du métro.
De son côté, François Hollande a insisté sur les efforts de la France à développer ses relations avec la Bolivie, sur des secteurs prioritaires pour la modernisation de cet état sud-américain tel que les infrastructures, l’énergie, les transports et le domaine spatial.
Les réformes accomplies par le gouvernement bolivien en vue de réduire les inégalités ont également été saluées.
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