Russie-Turquie : des conflits qui planent dans l’air

 
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Les turcs sont actuellement en désaccord avec la sanction énoncée par les russes par rapport à l’incident du 24 novembre dernier. Pour récapitulation, les turcs avaient abattu un avion militaire russe accusé d’avoir violé leur espace aérien. Selon eux également, le pilote a été sommé plusieurs fois de rebrousser chemin avant l’ouverture du feu.

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Ces affirmations sont, cependant, en contradiction avec le rapport établi par les russes. Ces derniers assurent que l’avion, un avion de chasse Sukhoï-24 plus précisément, est resté en permanence dans le ciel syrien et qu’il n’a reçu aucune sommation de la part des turcs. Le sujet se retrouve donc au centre des débats diplomatiques et les autorités compétentes soviétiques ont décidé d’imposer une sanction à l’Etat turc.

Des mesures extrêmes

Comme les sanctions concernent surtout l’économie du pays, le premier ministre turc Ahmet Davutoglu n’a pas hésité à prendre la parole. Lors d’une visite au siège de l’Otan à Bruxelles, il a demandé à ce que les russes reconsidèrent les mesures qu’ils ont prises. Les turcs contribuent grandement à la défense de ses frontières qui sont également celles de l’Alliance Atlantique. Il est donc très important de les préserver, que la menace vienne de l’extérieur ou de l’intérieur. Depuis, les récits divergent et le peuple se pose des questions sur ce qui s’est réellement passé. Si cet incident n’est pas résolu dans les plus brefs délais, des conflits sont à redouter dans les années à venir.

Il faut savoir que la Russie n’a jamais vraiment eu de problèmes avec un pays membre de l’OTAN. Cet incident est sans nul doute le plus sérieux vu que les soviétiques font face à leurs premières victimes militaires depuis l’intervention du 30 septembre. Vladimir Poutine dénonce qu’il s’agit d’un coup porté dans le dos de la Russie par ceux qui soutiennent le terrorisme. Sur ce fait, l’Etat-Major turc reste sur ses positions et soutient que l’avion a été averti à plusieurs reprises.

Le président de la république turque, Recep Tayyip Erdogan, a déclaré ce jeudi sur la chaîne France 24, que s’ils avaient su qu’il s’agissait d’un avion russe, les mises en garde seraient différentes. La Russie et l’Iran constituent le dernier soutien de la Turquie face au conflit qui fait rage en Syrie. Pourquoi donc voudrait-elle mettre un terme à cette collaboration en abattant délibérément un avion russe ?

L’avis du peuple

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Le sujet crée des polémiques au sein de la société internationale et certains se demandent si le terrorisme n’est pas derrière tout cela. Toutefois, il faut comprendre les actions du régime turc car ils sont chargés de protéger les frontières contre toutes les attaques. Si cette décision n’avait pas été prise, les conséquences auraient été désastreuses surtout si l’avion en question faisait partie des rangées ennemies.

Malgré des tensions qui montent de jour en jour, les populations russe et turque souhaitent qu’une entente soit mise en place entre les deux pays pour éviter des litiges qui feront très probablement de nombreuses victimes. Les discussions sont en cours et chacun attend de pieds fermes des résultats qui ne nuiront pas à une collaboration indispensable.

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