Dassault : le jet d’affaires en crise, mais le militaire florissant

 
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Depuis 2015, la vente de jets d’affaires ne cesse de décroître chez Dassault. Une situation qui s’est fait ressentir sur son chiffre d’affaires et qui aurait pu être pire si sa gamme militaire n’était pas là. En effet, de ce côté-là, les affaires sont florissantes et comblent un peu le recul enregistré depuis deux ans.

De baisse en baisse

Cela fait maintenant deux années successives que les jets d’affaires de Dassault peinent à trouver acheteur. En 2016, la chute s’est fait beaucoup ressentir sur son chiffre d’affaires avec un recul de 14, 6 % soit environ 3, 58 milliards d’euros. Le bénéfice n’a pas été épargné avec une chute de 20 % soit 384 millions d’euros. Pour 2017, l’avionneur français se prépare déjà au pire puisque selon lui, le marché ne devrait reprendre qu’à partir de 2018. Pour y faire face, il prévoit déjà de réduire ses coûts de fabrication sans fermer d’usine.

Les ventes chutent pour le jet d'affaires de Dassault

Une réduction d’effectif ?

Eric Trappier, PDG du groupe a été catégorique sur l’absence de licenciement ce qui implique qu’aucune usine ne sera fermée. Toutefois, une centaine d’employés va bientôt partir à la retraite donc réduction d’effectif il y aura, mais volontairement.

 En attendant des jours meilleurs, le groupe va travailler à spécialiser chacun de ses sites et travaille déjà sur un nouvel avion d’affaires.

Le militaire, un secteur prospère

Malgré cette crise du côté de ses jets d’affaires, son secteur militaire, lui, est de plus en plus florissant. En effet, sitôt les élections bouclées, de nouveaux contrats pourront être signés avec l’Inde, l’Egypte et le Qatar pour la production de Rafale.

Dassault fonde également ses espérances sur les Emirats arabes unis et la Malaisie. Pour le cas de l’Inde, les chances d’un nouveau contrat Rafale sont élevées puisque le groupe s’est engagé, en 2016, pour produire, sur le territoire indien, des équipements relatifs à cet avion de chasse. Une politique qui lui permet de concevoir des Rafale selon les exigences du « Make in India », mais pas que.

Pour satisfaire le gouvernement Modi, Dassault Aviation et Reliance ont créé ensemble une société commune. C’est à travers ce « pied-à-terre » que le groupe français peut occuper durablement le marché indien et c’est aussi l’une des raisons qui l’a poussé à répondre à l’appel d’offres pour la production de 57 avions de combat.

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