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Dernière mise à jour le 03/11/99 |
Pour tout renseignement : philippe.donat-filliod@wanadoo.fr
Ms406 |
D520 |
Br20 |
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Ms406-Pirate |
Curtiss_Hawk75 |
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Bloch 152 |
Amiot354 |
Remarque : si vous préférez utiliser vos avions personnels pour cette campagne, renommez temporairement leurs dossiers, ou utiliser un éditeur de missions.
Pour tout renseignement : philippe.donat-filliod@wanadoo.fr
Intitulé |
Auteur(s) |
Site de Téléchargement |
Battle of France - Allied side La campagne originale (en Anglais) |
© Corrado la Posta et TJD |
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Ms406 |
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Amiot354 |
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Ms406-Pirate Bloch 152 Curtiss_Hawk75 D520 |
Divers auteurs, avions repeints et modifiés par : |
Pour tout renseignement : philippe.donat-filliod@wanadoo.fr
10 mai 1940 - Attaque Allemande contre la Belgique, la Hollande et la France.
13 mai 1940 - Percée réussie des Allemands à Sedan, Dinant et Revin.
14 mai 1940 - Capitulation de la Hollande.
21 mai 1940 - Les Panzers Allemands prennent Abbeville, puis Boulogne.
26 mai 1940 - Français et Britanniques sont encerclés à Dunkerque.
03 juin 1940 - Fin de l'évacuation de 300 000 hommes de Dunkerque.
05 juin 1940 - Le "second front" de la Somme est percé.
10 juin 1940 - Entrée en guerre de l’Italie.
14 juin 1940 - Prise de Paris par les forces Allemandes.
22 juin 1940 - Signature de l'armistice à Rethondes.
Quelques aérodromes Français :
Boissy-Le-Bois |
Guines |
Meaux |
Velizy-Villacoublay |
Chantilly-les-Aigles |
Châteauroux |
Zones de combats :
Le Dewoitine D520, meilleur chasseur de l'armée de l'air française
Pour tout renseignement : philippe.donat-filliod@wanadoo.fr
Quand l’attaque fut lancée, le 10 mai 1940, les deux camps étaient à peu près à égalité d’effectifs en hommes et en chars, mais les Allemands bénéficiaient d’une très nette supériorité aérienne (Stukas pour les bombardements en piqué) et de l’avantage conféré par le regroupement de leurs chars en divisions blindées. De plus, l’Allemagne imposait sa stratégie offensive alors que ses adversaires, adeptes d’une stratégie défensive, se retrouvaient surpris, débordés et devaient improviser sans grande cohérence entre les différents états-majors. Enfin, contrairement à ce qu’avaient préconisé certains membres de l’armée française (en particulier, le général De Gaulle), les chars n’étaient pas regroupés en divisions, mais dispersés parmi les troupes d’infanterie et, donc, dans l’incapacité d’affronter efficacement les formations blindées de Panzers.
Le 10 mai, les troupes aéroportées allemandes atterrirent en Belgique et en Hollande afin de s’emparer des aérodromes, des ponts, des nœuds ferroviaires ainsi que du fort belge d’Eben-Emael, sur la Meuse. L’armée hollandaise se rendit le 14 mai 1940, quelques heures après que les bombardiers eurent détruit le secteur des affaires de Rotterdam. La reine et le gouvernement néerlandais avaient pris la décision de se réfugier au Royaume-Uni. Le 14 mai également, le gros des forces allemandes, précédé du groupe de Panzers, déboucha des Ardennes, ayant balayé la résistance française et enfoncé victorieusement les lignes à Sedan ; elles foncèrent vers la mer, passant derrière les armées françaises et britanniques, venues au secours des Belges. Le roi de Belgique se rendit le 28 mai, avec une grande partie de l’armée belge, mais le gouvernement exilé décida de continuer la lutte.
Le 21 mai, les Panzers, protégés par les Stukas, prirent Abbeville, à l’embouchure de la Somme, et continuèrent leur progression vers le nord, en longeant la côte. Le 26 mai, les Français et les Britanniques étaient acculés dans la poche de Dunkerque. Une flottille hétéroclite fut rassemblée en toute hâte à Douvres pour tenter de sauver le corps expéditionnaire britannique de la reddition. Du 28 mai au 3 juin, malgré les bombardements intensifs, 300 000 hommes (dont 100 000 Français) embarquèrent à Dunkerque et purent gagner la Grande-Bretagne.
VERS LA DEFAITE... du 4 au 22 Juin 1940
Devant la débâcle des armées françaises et la perte de la région industrielle du Nord, le président du Conseil, Paul Reynaud avait limogé le général Gamelin, remplacé par le général Weygand, qui tenta de reconstituer une ligne de défense de la Somme à la Meuse, sur l’Oise et l’Aisne. Mais, dès le 5 juin, cette ligne fut enfoncée et les divisions allemandes entamèrent leur progression vers le sud, précédées de flots de réfugiés, jetés sur les routes de l’exode. Le 10 juin, jour d’entrée en guerre de l’Italie, le gouvernement français, le président de la République, Albert Lebrun, et le Parlement, suivis du corps diplomatique, quittèrent Paris, déclarée ville ouverte, pour s’installer en Touraine, puis à Bordeaux. Paris fut prise par les forces allemandes le 14 juin.
La progression rapide des forces allemandes et le sentiment qu’une majorité se dessinait désormais en faveur de l’armistice poussèrent Paul Reynaud à démissionner, le 16 juin. Le 17 juin, le maréchal Pétain, appelé par Albert Lebrun à former le nouveau cabinet, présentait aux Allemands une demande d’armistice. De nombreux parlementaires s’embarquèrent sur le Massilia pour gagner les colonies ; De Gaulle repartit en toute hâte pour le Royaume-Uni, d’où il allait lancer, le 18 juin 1940, le premier appel à la Résistance.
L’armistice fut signé le 22 juin 1940 à Rethondes, dans le wagon de l’armistice de 1918. Les clauses furent sévères : la France était coupée en deux par une ligne de démarcation, le Nord et tout le littoral occidental passant sous contrôle allemand, et la zone Sud restant sous l’autorité du gouvernement français, qui partit s’installer à Vichy. L’armée fut démobilisée, à l’exception d’une force de 100 000 hommes. La flotte désarmée devait passer sous contrôle italo-allemand. Les bâtiments français, qui, en rade de Mers El-Kébir, refusèrent de rejoindre la flotte britannique, par fidélité à Pétain, furent coulés, le 3 juillet 1940, sur ordre de Churchill, qui préférait ouvrir le feu sur les navires français avant qu’ils ne passent sous contrôle allemand. Vichy rompit ses relations diplomatiques avec Londres. La France, soumise à l’occupation dans sa partie nord, devait verser de surcroît un lourd tribut à l’occupant : 400 millions de francs par jour. En France, le nouveau régime, installé à Vichy, prit le nom d’État français. Philippe Pétain, le chef de l’État français, fit entrer Pierre Laval dans son gouvernement. Celui-ci fit voter, le 10 juillet 1940, les pleins pouvoirs au Maréchal ; c’était la fin de la IIIe République et le début de la "Révolution nationale".
Philippe DONAT-FILLIOD - 1999
Pour tout renseignement : philippe.donat-filliod@wanadoo.fr