SOMMAIRE

Installation Téléchargements et copyright
Les dates clées Aérodromes et lieux
La "guerre d'hiver" La "guerre de continuation"
La carte du conflit Dernière mise à jour le 18/10/99

Pour tout renseignement : philippe.donat-filliod@wanadoo.fr

 

 


INSTALLATION


Brewster-F2-A1 Polikarpov-I153 Sturmovik
FokkerD21-Finland Mikoyan Mig-3 Petlya3
Bf109g-Suomi Lavotchkine-La-3 Yak-3
Hurricane_Suomi Lavotchkine-La-5  

Remarque : si vous préférez utiliser vos avions personnels pour cette campagne, renommez temporairement leurs dossiers, ou utiliser un éditeur de missions.

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Intitulé AuteurCFSFinland Site de Téléchargement

"Russo-Finnish War"

La campagne originale en anglais

© Frank Marianni III

CombatFS.com

Hurricane_Suomi

Bf109g-Suomi

© Stefan Wikstrom

Hurricane_Mk1_Soumi.zip

Bf109G-2 Suomi.zip

FokkerD21-Finland

Sturmovik

© Frank Elton

© "SkyRiot"

CombatFS.com

CombatFS.com

Brewster F2-A1 Polikarpov I153 Lavotchkine La-3 Lavotchkine La-5 Mikoyan Mig-3 Yakovlev Yak3

Divers auteurs, avions repeints et modifiés par :

© Bruno Duffort

CFS France

ou Eurowing

ou Site de Bruno Duffort

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LES DATES CLEES


 

1939 - 30 novembre - L'U.R.S.S attaque la Finlande sans déclaration de guerre.

1940 - 17 février - Retraite finlandaise.

1940 - 12 mars - Traité de paix Russo-Finlandais à Moscou et fin des hostilités.

1941 - 25 juin - La Finlande déclare la guerre à l'U.R.S.S après l’assaut Allemand.

1944 - 9 juin - Début d’une nouvelle offensive russe contre la Finlande, en Carélie.

1944 - 19 septembre - Armistice Russo-Finlandais.

1945 - 4 mars - La Finlande déclare la guerre à l'Allemagne.

 

 

 


AERODROMES FINLANDAIS et NOMS DE LIEUX


Aérodromes Finlandais :

Rissala Souoïarvi
Naarajärvi Pyhäjärvi (lac gelé)

Noms de lieux :

Viartsilia Viitana
Solomanni Petsamo
Imatra Ilomantsi
Sala-Suomosali Suulajarvi

Un Brewster BW239 de l'"Ilmavoimat" (armée de l'air finlandaise)

 

Pour tout renseignement : philippe.donat-filliod@wanadoo.fr

 

 


LA " GUERRE D’HIVER "  Novembre 1939 – Mars 1940


"LE GEANT ET LE PETIT POUCET"

Staline veut une grande Russie, tout le monde le sait, mais il veut plus. Il désire une grande Russie avec des points d'accès sur une mer libre. La Pologne a vécu alors il lorgne sur la Finlande. Le 21 janvier 1932, la Finlande et la Russie ont signé un pacte de non-agression et d'inviolabilité des frontières, ce pacte reconduit en 1934, court jusqu'à 1945. Alors pourquoi s'inquiéter ? Pourquoi, la Finlande aurait-elle peur de sa voisine ?

Peu à peu, les Finlandais sentent le danger venir. La Russie, réclame la vente pour 30 ans de la presqu'île d’Hango. Elle a une place stratégique importante et de premier choix, en effet, elle contrôle l'accès aux golfes de Botnie, de Finlande et de Leningrad. Depuis octobre, l'URSS réclame, outre la location du port de Hango, des modifications de frontières afin de créer un glacis pour protéger Leningrad d'une éventuelle agression ennemie. Pour éviter le désastre, la Finlande est prête à certaines concessions mais pas sur Hango, elle rappelle ses réservistes et monte les niveaux d'alertes, au cas où : le géant Russe est un pays de plus de 175 millions d'âmes contre à peine 3,5 millions de finlandais. Les Russes peuvent aligner plusieurs dizaines de divisions et 800 avions, les Finlandais ont du mal à réunir 200 000 hommes et une petite centaine d'appareils pour beaucoup obsolètes...

Le 26 novembre 1939 prenant prétexte d'un incident militaire monté de toute pièce, les Soviétiques demandent le retrait des troupes finlandaises à 20 kilomètres de la frontière. Le 28, elle dénonce le pacte de non-agression, puis le 30 novembre, la guerre éclate sans aucune déclaration : la surprise est totale. Quelques heures plus tard, Helsinki est déjà bombardée... Les troupes de Staline se portent sur l'isthme de Carélie, où elles se heurtent à la succession de fortins bétonnés entrecoupés de marais et de lacs de la ligne Mannerheim : celle-ci barre l'isthme entre Koïvisto, sur le golfe de Finlande, et Taipale, sur le lac Ladoga.

Tout le monde ne donne pas cher de la peau de la Finlande : tout au plus 3 ou 4 jours lui donne-t-on... Sauf peut être le Maréchal Mannerhreim, le commandant en chef des troupes finlandaises. Courageux et surtout bien commandé, les Finlandais font mieux que résister. La neige et les hauteurs, ils connaissent, ceux sont des skieurs chevronnés, avec courage et bravoure ils combattent les blindés russes en jetant dessus des bouteilles remplis d'alcool et d'autres produits : on appellera cela plus tard les "cocktails Molotov". Leurs actions ralentissent les Soviétiques. La résistance des Finlandais va dépasser les prévisions de Moscou : la fin de l'année verra les Soviétiques chassés de la rive septentrionale du lac Ladoga.

Ces derniers malgré le nombre, ont une chaîne de commandement trop lourde et complexe, leurs armes et équipements ne sont pas au niveau où ils devraient être. Les revers sont cinglants. Les contre attaques finlandaises portent. Le meilleur exemple, est la bataille de Tolvajari, qui le 12 décembre 1939 voit prés d'un millier de russes prisonniers et plusieurs centaines tués où disparus. Mais plus tard, Petsamo tombe car la supériorité numérique de l'armée rouge est trop écrasante.

Les Soviétiques ne comptent pas rester sur un revers de cet ordre, ils envoient 12 divisions d'infanterie, 4 brigades blindées lourdes vers la Carélie, 10 divisions vers le lac Ladoga et enfin 6 autres divisions vers Sala-Suomosali. Toutes ces troupes sont appuyées par des blindés et l'aviation russe est maintenant seule dans le ciel finlandais, ou quasiment seule.

L'attaque générale des soviétiques est déclenchée le 11 février 40, cette fois le géant est vraiment trop fort. Les Finlandais essayent tant bien que mal de résister à l'ogre. La ligne de défense Mannerheim est enfoncée, les défenseurs sont débordés par le nombre. Le 3 mars, l'armée rouge menace Helsinki, en prenant les hauteurs de Vyborg. Les Finlandais marquent quelques points en détruisant deux divisions russes prés du lac Ladoga, maigre réconfort car l'armée est ébranlée...

Pendant ce temps, en France, les hommes de Béthouart (corps expéditionnaire) sont bloqués l'arme au pied. Les politiques hésitent à franchir le pas qui les mènerait à l'affrontement direct avec Staline. Dans le principe, Anglais et Français sont d'accord, il faut aider et soutenir les Finlandais... mais dans les actes c'est loin d'être aussi tranchant. Ainsi sur les 50 Morane-Saulnier Ms406 promis, 30 fûrent effectivement livrés pendant la " guerre d’hiver ", mais seulement 6 Caudron CR714 sur les 80 promis arrivèrent en Finlande.

Les Finlandais se rendent compte qu'ils sont seuls, et pour éviter la prise d'Helsinki, ils décident non sans regret de négocier avec le géant Soviétique. Le cessez-feu intervient le 13 mars 1940 à 11 heures du matin. La Finlande doit consentir d'importants sacrifices territoriaux, dont l'isthme de Carélie avec la ville de Vyborg, la baie de Vyborg et ses îles, les rives ouest et nord du lac Lagoda avec les villes de Käkisalmi, Sortavala et Suoyarvi.

 

 

 


LA " GUERRE DE CONTINUATION "  Juin 1941 – Septembre 1944


 

Lorsque l’Allemagne attaque la Russie, en juin 1941, la Finlande est de nouveau engagée dans le conflit mondial. À son tour, elle déclare la guerre à l’URSS, tandis que la Grande-Bretagne et les États-Unis s’opposent à elle. La seconde phase de la participation finlandaise à la Seconde Guerre mondiale débute en juin 1941. La Finlande, croyant pouvoir récupérer ses territoires perdus, se joint à l'Allemagne pour attaquer l'URSS.

Mais en 1944, l'Allemagne est sur le point de perdre la guerre, et la Finlande sollicite la paix avec l'URSS. L’armistice est signé le 19 septembre 1944. Le traité de Paris de 1947 est tout particulièrement sévère à l'égard des Finlandais : ils sont contraints de verser aux Russes de lourdes réparations estimées à un milliard et demi de francs. Ce traité entraîne la perte de la zone de Petsamo et la cession du port de Porkkala. Un pacte d’amitié et de coopération entre la Finlande et l’URSS sera finalement signé en 1948.

 

 

 


CARTE


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Philippe DONAT-FILLIOD - 1999


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